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Nicaragua - San Juan Del Sur

Nous avons quitté ce paradis pour surfeurs que sont les belles plages de Nicoya pour nous diriger vers le Nicaragua. But de l'opération, découvrir un nouveau pays et, avec lui, une nouvelle culture. Si la côte caribéenne du Costa Rica a une culture reggae marquée, le reste du pays est assez aseptisé. On n'entend pas de musique dans les rues ou les restaurant, pas de style vestimentaire particulier... C'est peut être ce côté "clean" des pays développés?
Quoi qu'il en soit, le bus nous dépose en face du poste frontière du côté Costa Rica. Nous passerons cette frontière à pied. Le temps d'un coup de tampon côté Costa Rica, dans des bureaux propres et organisés, et nous arrivons dans ce "no man's land" de deux kilomètres entre le deux pays. Bien qu'il n'y ait rien d'indiqué et qu'on ne sache pas exactement ce qu'on est sensé faire... A force de demander à droite à gauche nous finissons par trouver le poste frontière côté Nicaragua. Un autre tampon et $17 plus tard, nous pouvons enfin entrer au Nicaragua.
Dès nos premiers pas, nous découvrons un pays qui a du caractère. Comme aux Philippines, ce sont des  dizaines de personnes qui nous accostent pour proposer leur services de bus, taxi, nougats, fruits, etc. Le temps de trouver notre bus et nous voici embarqué dans un joli "yellow school bus" bien fatigué, surement récupéré aux Etats Unis. Ces bus sont surnommés "chicken bus" au Nicaragua. Vu la quantité de personnes qu'ils sont capables d'entasser dedans, cela porte bien son nom! Malgré la quantité de personnes debout dans le passage entre les sièges, il y a tout de même des vendeurs ambulants qui trouvent le moyen de se faufiler (avec plus ou moins d'agilité) pour vendre leurs produits. Au menu ici c'est cacahuètes, bananes plantains frites, caramels aux copeaux de noix de coco, nougats, ... Le "vigoron" attirera mon attention. Je demande aux vendeurs quels sont les ingrédients qui composent le Vigoron. Ou dans mon riche espagnol très efficace : "Que es Vigoron"? Je verrais, plus que ne comprendrais la réponse. Enroulé dans une feuille de bananier, on trouve une salade de choux vinaigrée, des morceaux de viandes de porcs et de la purée de "yuca". Plutôt appétissant! Ca se mange avec les doigts, c'est copieux et le yuca n'est rien de plus étrange qu'une purée de manioc (réflexe post-mongolie, on s'attend à tout). Exactement ce qu'il me fallait sur un trajet en bus!
Comme aux Philippines (après vérification) nous avons payer deux fois trop cher notre premier trajet en bus! Un petit geste de bienvenue! Cela dit ce sera la seul "mésaventure" de notre passage au Nicaragua.  L'esprit "arnaque" ou "prix touristes" ne c'est pas fait sentir ailleurs.

C'est donc après deux Chickens bus avec de la musique latinos à fond que nous arrivons à notre première étape au Nicaragua : 

San Juan Del Sur

Margarita frozen... un goût d'été... un goût de vacances... 

Playa, playa! On change de pays mais on garde les mêmes plages! Ce première arrêt n'est en réalité qu'un autre hot-spot à surfeurs. Celui-ci est d'autant plus développé que c'est l'un des seuls pleinement reconnue au Nicaragua. En gros, ici sont les surfeurs qui veulent de bonnes vagues et de la fête sans dépenser le même budget qu'au Costa Rica. Nous trouvons donc ce que nous devions trouver : une ville très touristique. 
Premier constat, la plage principale est jolie de haut, mais pas d'en bas. L'eau est trouble et avec la quantité de bateaux amarrés aux corps-mort, on a l'impression de se baigner dans un port. Nous décidons donc de respecter le plan d'origine et partons à la découverte des plages isolées au nord de la ville.

Bay de San Juan Del Sur


(lire la suite)

Vu l'isolement de ces plages, leur distance et leur accès difficile, une seule solution : Motocross!


C'est donc une succession de plages isolées que nous partons découvrir. Ici, pas de snorkeling possible, ce sont bien des plages à surfeurs avec de longs rouleaux.

Playa El Toro


Cette deuxième plage laisse rêveur. Ces fanas de surfs doivent vaiment se sentir bien ici. Sur cette plage il n'y a rien d'autre que cette guesthouse à même la plage, à quelques mètres de l'eau... Autour, de la nature, devant, de gros rouleaux à rider.

Paradis de surfeurs sur la Playa Marsella

Rouleau de Marsella


Plage suivante, toujours des rouleaux mais les rochers en prime.


Dent de pirate sur Playa Madera

Ne faisant pas surf ni Laëtitia ni moi, les énormes rouleaux c'est sympa mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus simple à nager. De plus, pouvoir faire du snorkeling découvrir la vie aquatique ajoute un gros plus à une baignade. C'est dans cet optique que nous nous rendons sur Playa Majagual, décrite comme calme, sans vague, avec de belles options de snorkeling. Sur place c'est une mer agitée avec de gros rouleaux qui nous ouvre les bras! Les vagues sont puissantes mais sans lames de fond ni courant aspirant (très fréquent dans la région), la baignade est possible. C'est sport, tu ne t'endors pas en faisant la planche, mais agréable. Majagual est bien une petite perle perdue dans la nature, mais elle n'est pas à la hauteur de ce qui nous avait été dit. C'est une très belle plage mais c'est loin d'être la plus belle que nous ayons croisée. 

Playa Majagual


N'ayant pas trouvé ce que nous étions venu chercher et ne nous sentant pas à l'aise dans cette ville trop touristique, nous mettons les voiles après seulement une journée.


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