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Le Bromo : Volcan spectaculaire

Nous quittons le centre de Java et continuons sur l'Est de l'île. Pour se faire, nous reprenons notre nouveau mode de transport préféré : le train


Nous avions déjà pu en tester un auparavant, mais faute de place restante en économie, nous avions du opter pour la "business class". Le trajet avait été plus que confortable et nous avait permis de visiter le pays par une fenêtre assis dans notre fauteuil. Plutôt cool! Cette fois ci nous avons pu prendre l'option éco... Quelle aventure! Tout d'abord le confort : imaginez deux banquettes face à face espacées de 30cm et mettez y six adultes. Effectivement ça ne passe pas, les jambes se touchent! Si pour quelques heures ça ne pose pas de problème, s'imaginer passer les dix prochaines heures dans cette configuration peut faire peur. Mais bon, c'est la classe économique, je ne vais pas faire ma princesse. Avec les descentes de certains passagers en chemin, je finirais même par avoir un peu de place. La température : la pauvre climatisation a beau tourner à fond, ça ne se rafraîchit pas beaucoup. La chaleur humaine est un sacré radiateur, surtout lorsqu'on a les bras et les cuisses collés dessus. Ajoutez y les 35°C extérieur et vous avez une personne poisseuse et pleine de transpiration au bout de quelques minutes. Malgré cela, avec l'enchainement des visites avant le levé du soleil et le manque de sommeil accumulé, malgré l'inconfort, la torpeur me gagne. C'était sans compter sur les "passagers clandestins". A l'approche de la première grande ville (soit après une demi-heure de route), des dizaines de vendeurs ambulants montent à bord du train pour y proposer leurs produits. Chacun d'eux commence à énumérer ses denrées : café, nouilles, riz fris, bananes, chips pour la nourriture ; livre, jouets et gadgets en tout genre pour le reste... Ce spectacle n'est pas tout à fait nouveau, à chaque arrêt de bus aux Philippines nous avions le droit à un ou deux de ces vendeurs (d'ailleurs très pratique pour se ravitailler certaines fois). C'est bruyant, ça réveille, mais cinq minutes après c'est fini. Ici le choque, c'est leur nombre et leur flux incessant. Cinq minutes... puis dix minutes passent... Nos "passagers" continuent à défiler. Après un bon quart d'heure et une vingtaine de vendeurs déjà passés, je vois maintenant monter les premiers musiciens mendiants. Là, alors que le niveau sonore était déjà élevé, la vraie cacophonie commence. Djembés fola, guitaristes et chanteurs nous montrent leurs talents (médiocre), tandis que les vendeurs ne s'entendant plus s'y remettent en ajoutant quelques décibels... 

Le tableau est complet.


C'est après de long kilomètres parcourus avec nos invités que les choses commencent à se calmer. Sans raison apparente, le flux diminue et diminue... Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun vendeur à bord. Nous n'en reverrons quasiment plus jusqu'à la fin du parcours. Le comble serait de commencer à avoir un petit creux à ce moment là!... Mais non j'ai mes réserves! ;) 

Village au bord du chemin de fer

Pour profiter au mieux du mont Bromo, il faut y être au levé du soleil. Arrivé à Probilingo, nous cherchons donc à nous rendre dans un gîte au pied du volcan. Là surprise! Le Président à choisi ce week-end là pour y inaugurer un nouveau bâtiment! Du coup l'ensemble des hôtels y sont bookés. Il nous reste plus qu'à trouver un hotel sur place et se réveiller une fois de plus aux aurores. Sur le chemin nous profiterons du passage du cortège présidentiel. Pas moins de vingt voitures, dix bus et une foultitudes de motos. Le monsieur tient à sa sécurité!

Debout 4h du matin, nous prenons le premier bus pour le mont Bromo.



Le spectacle en vaut la chandelle. Un paysage désertique extraordinaire s'offre à nous.










Petite déception, on nous apprend qu'à cause du président, le site entier sera fermé à partir de 9h. Du coup, pas moyen d'aller sur le cratère. Il nous reste seulement à profiter de la vue depuis la montagne voisine. On en profitera pour aller jusqu'au sommet et apprécier l'autre côté.


Après ce beau trek, il est temps de rentrer. De retour au village, grosse surprise, il n'y a plus âme qui vive. Ce lieu grouillant de touristes à notre arrivé s'est entièrement vidé. La fermeture à 9h était plus générale que nous le pension. Problème : il n'y a plus de bus publique pour nous ramener en ville. La seule option : faire une dizaine de kilomètre à pied pour rejoindre une autre route où un bus passera peut être. Deux hollandais, un Indonésie et deux polonaises se joignent à nous en route dans cette galère. Un camion pick-up nous avancera gracieusement d'un kilomètre... avant qu'un local y voit sont intérêt et nous propose un montant exorbitant pour nous déposer en ville. Après de rudes négociations, des feintes de départ de notre part à deux reprises rattrapées in extremis par le chauffeur... les prix finissent par être acceptables. Nous voici bientôt de retour en ville prêt pour notre prochaine étape.


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